Le CPF de transition de plus en plus plébiscité par les actifs

Le CPF de transition de plus en plus plébiscité par les actifs

Alors que les Français se sont emparés du Compte Personnel de Formation (CPF), le CPF de transition connait lui-aussi un véritable engouement depuis la crise sanitaire du Covid-19. Vouloir changer de métier constitue un rêve de plus en plus partagé, et le CPF de transition offre une réponse adaptée.

 

Les actifs reconnaissent pleinement les atouts de la formation professionnelle continue

Deux ans de crise sanitaire ont profondément transformé les habitudes et les méthodes de travail. Le travail à distance s’est imposé comme une règle, et les entreprises ont dû se montrer plus agiles afin de s’adapter à des conditions toujours changeantes (en fonction de l’évolution sanitaire de la situation).

La période a également mis en lumière les carences de certaines compétences dans les entreprises (notamment les spécialistes du numérique), tout en conduisant les salariés à prendre conscience de leurs besoins de formation.

Aujourd’hui, le monde du travail s’appuie sur ces enseignements et la formation professionnelle continue apparait plus que jamais le levier le plus pertinent pour atteindre l’objectif, fixé par le gouvernement : atteindre le plein emploi dès 2027.

La 3ème édition du Baromètre de la formation professionnelle (Février 2022), édité par Centre Inffo – CSA, le confirme.

On peut se féliciter, que les actifs aient retrouvé un niveau de confiance en leur avenir professionnel (69 %) presque similaire à l’avant-crise (75 % en février 2020).

En revanche, s’ils n’étaient que 33 % en 020 à estimer que leur métier « évoluait très vite » ils sont désormais 41 % à en être persuadés et donc à prendre conscience du besoin de formation.

 

La formation professionnelle pour les actifs, un levier de sécurisation ou un outil d’évolution !

Alors qu’ils ont donc pleinement pris conscience de cette nécessité de se former, les actifs reconnaissent également la qualité de la formation continue en France, puisque 89 % estiment que ces actions de formation constituent une opportunité pour « améliorer sa pratique professionnelle ».

On soulignera que malgré le développement du e-learning, des MOOC et des formes hybrides (Blended Learning notamment), près de 2 actifs sur 3 (62 %) jugent encore cette formation professionnelle continue comme contraignante.

Si les salariés reconnaissent donc nécessaires de se former pour sécuriser leur parcours professionnel au sein de leur entreprise (ou pour retrouver un emploi pour certains), ce constat est partagé également par les entreprises elles-mêmes.

Ainsi la crise sanitaire a accéléré la transformation numérique des entreprises, et ces dernières cherchent des profils aux compétences digitales. Le risque de pénurie a donc conduit de nombreuses entreprises à privilégier les actions de formation numériques ou bureautiques.

Enfin, un autre constat doit être tiré de cette crise sanitaire, sans que les spécialistes et les observateurs puissent l’expliquer de manière précise. Les actifs sont de plus en plus nombreux à nourrir des projets de reconversion professionnelle.

 

En 2022, plus d’un actif sur deux envisage de changer d’emploi

Et plus d’un français sur trois (35 %) considère que ce changement aura lieu dans les deux ans. Quelle que soit la motivation des actifs concernés, ces ambitions se traduisent aussi par l’augmentation significative des parcours de formation dédiés à cette réorientation professionnelle.

21 % des actifs français sont en cours de préparation d’une reconversion professionnelle. Lorsqu’on les interroge, ces derniers justifient cette décision par « une volonté de se rapprocher de leurs valeurs et de vivre davantage de leurs passions » (86%).

Et pour pouvoir concrétiser leurs ambitions, ces actifs se constituent donc un parcours de formation « sur-mesure », en ciblant les compétences à acquérir. La tendance se confirmera-t-elle dans les mois et les années à venir, alors que la situation économique interroge ?

 

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