Qualiopi, un label bien au-delà de la qualité de la formation professionnelle

Qualiopi

Depuis le début de l’année, tous les organismes de formation sollicitant des financements publics, doivent pourvoir justifier de leur labélisation Qualiopi. Ce label qualité de la formation continue répond ainsi aux enjeux d’une société de compétences, telle que souhaitée par la loi de 2018.

 

Une nouvelle ambition pour renforcer l’efficacité de la formation professionnelle

La loi du 05 septembre 2018, dite loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, a profondément transformé la formation continue et l’apprentissage. Cette réforme ambitionnait d’accompagner l’évolution vers une société des compétences, devant permettre à chacun de gagner en compétences afin de renforcer ou de réorienter son parcours professionnel. Créant France Compétences au 1er janvier 2019, l’organisme chargé du « financement, de la régulation et de l’amélioration continue » du dispositif, la loi précisait vouloir remplacer Datadock, l’outil de référencement des offres de formation, par un véritable label qualité, destiné à tous les organismes de formation, bénéficiant ou souhaitant bénéficier de financements publics et paritaires. Le label Qualiopi, dont l’entrée en vigueur originelle (01/01/2021) a été repoussée en raison du Covid-19, s’impose désormais à toutes et tous depuis le 1er janvier de cette année. Pour bénéficier de ce label qualité, les Instituts de formation, comme F2I Formation  doivent satisfaire à 7 critères précis, définis par le référentiel qualité

 

De la communication à l’adaptation des parcours de formation, les deux premiers critères d’évaluation Qualiopi

Les organismes de formation doivent garantir une information détaillée et précise sur leur offre, en rendant accessible le contenu, le déroulé mais aussi les indicateurs de résultats. Le référentiel qualité Qualiopi détaille la liste des informations visées par cette exigence. Si la grande majorité des acteurs concernés appliquaient déjà ce devoir de communication, celui-ci est désormais défini et encadré par la loi.

Le second critère ambitionne de garantir des parcours de formation adaptés. Les objectifs doivent ainsi être définis, tout en permettant les parcours modulables. Cette exigence implique aussi d’élaborer une évaluation des compétences acquises au cours de la formation proposée

 

3ème et 4ème critère Qualiopi, de l’accompagnement personnalisé à l’éco-système de la formation

L’accompagnement et le suivi personnalisé de chaque apprenant à toutes les étapes du parcours constitue l’enjeu du 3ème critère de cde référentiel. Après le devoir de communication, l’organisme de formation doit donc assurer une véritable transparence du parcours pour chaque apprenant, et ce sur tous les aspects (contenu, évaluation, lieux, modalités, ….)

En posant la nécessité d’un éco-système adapté et pertinent, le 4ème critère invite les organismes à attester des efforts déployés pour parvenir à ses fins. C’est un critère devant permettre de justifier que les informations communiquées sont en adéquation avec les prestations réellement proposées par l’organisme de formation.

 

Du développement des compétences à l’investissement dans son environnement professionnel, des critères (5et 6) innovants et ambitieux

Le 5ème critère impose aux organismes de formation de veiller à ce que leurs propres compétences bénéficient d’un développement permanent. Les intervenants mais aussi les équipes de l’organisme doivent ainsi se soumettre aux obligations de formation pour pouvoir toujours garantir une offre de qualité.

Le 6ème critère du référentiel qualité détaille « L’inscription et l’investissement du prestataire dans son environnement professionnel  ». Outre le contenu même de la formation, l’organisme doit accompagner l’apprenant à « apprendre à apprendre » en s’adaptant aux évolutions de notre société, tant pour les apprenants en situation de handicap, que pour ceux ayant choisi le portage salarial par exemple.

 

Le 7ème critère du référentiel qualité pour garantir une amélioration continue

Le dernier critère d’évaluation consiste à collecter, gérer et traiter les retours et les feedbacks des intervenants mais aussi des partenaires ou même des financeurs. Véritable base pour une démarche qualité destinée à l’amélioration continue, cette gestion des avis doit également prévenir tout problème ou tout incident, que pourraient rencontrer les apprenants.

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